« La terre, être silencieux dont nous sommes l’une des expressions vivantes, recèle les valeurs permanentes faites de ce qui nous manque le plus : la cadence juste, la saveur des cycles et de la patience, l’espoir qui se renouvelle toujours car les puissances de vie sont infinies. Il nous faudra sans doute, pour changer jusqu’au tréfonds de nos consciences, laisser nos arrogances et apprendre avec simplicité les sentiments et les gestes qui nous relient aux évidences.» P. Rabbi.
Apprendre les gestes qui nous relient aux évidences, c’est de cela dont il est question.
En tant qu’humain, il nous arrive parfois de croiser des situations de vie qui nous imposent des postures de résistances. Les muscles se crispent, chaque geste demande beaucoup plus d’énergie, nous nous fatiguons et, sur du long terme, notre structure se déforme, entrainant douleurs et éraillements.
La pratique de la conscience corporelle permet dans un premier temps de relâcher ces tensions inutiles et, par là même, de retrouver la liberté du mouvement. Dans un deuxième temps, elle équilibre les tonus musculaires en général et ceux des grands muscles posturaux (diaphragme, transverse, psoas…) en particulier. Et, cerise sur le gâteau, elle nous accompagne vers le chemin de la patience, de la justesse, de la douceur, de la création et …
…au final, de la joie.
« … Finalement, notre chemin ne peut être que personnel et libre. Chacun a quelque chose de complètement original à créer en se créant… » (Annelise Galand)