Séléné, la déesse de la pleine lune
Séléné, déesse de la pleine lune, est nommée Luna par les Romains. Alors qu’Artémis et Hécate sont associées à la lune, Séléné est la lune incarnée. Elle est une Titan – la génération des divinités grecques qui ont régné avant les dieux olympiens.
Encore baignée dans l'énergie de la pleine lune du 19 mai, je m'immerge dans les textes de la psychanalyste Jean Shinoda Bolen, Artémis L'esprit indomptable en chaque femme
(Ed le courrier du Livre)
Une amazone
Les femmes qui aiment les chevaux et qui se sentent déjà attirées par le caractère d’Artémis, apprécieront l’image de Séléné, l’étape suivante de la lune, la maturité. Elle est représentée sous les traits d’une femme montant à cheval en amazone, ou dans un chariot conduit par une paire de chevaux ailés. Elle porte une couronne avec une sphère ou un croissant de lune, et une cape ornée de représentations de la lune. Chez elle, l’aspect de la pleine lune n’est pas associé à la jeune fille ou à la femme enceinte, mais à celui de la femme pleine.
Le mythe
On raconte très peu de choses dans les mythes sur Séléné, hormis sa généalogie, à une exception près – la célèbre histoire d’amour de Séléné pour le beau jeune homme endormi Endymion, qui a intéressé les poètes et les peintres.
Dans le mythe, Séléné rencontre Endymion alors qu’il est endormi dans une grotte du mont Latmos, et elle en tombe amoureuse. Elle l’embrasse et le contemple endormi. Elle est si attirée par lui qu’elle s’absente du ciel nocturne et devient de plus en plus pâle. Quand Zeus découvre que c’est Endymion qui est la cause de son étrange comportement, il lui donne le choix entre la mort, sous la forme qu’il préfère, ou un sommeil perpétuel et une éternelle jeunesse. Endymion choisit l’immortalité du sommeil et une jeunesse éternelle dans sa grotte du mont Latmos, où il est toujours visité par la déesse Séléné.
Catherine Maillard
Jean Shinoda Bolen, Artémis L'esprit indomptable en chaque femme (Ed le courrier du Livre)